Alètheia

pouvoir jamais être vu, entendons ce qui rend intelligible sans pouvoir vraiment l'être soi-même. La vérité est alors ce qui se lève, se déploie ou apparaît à mesure que l'on pense, comme le jour qui gagne sur l'obscurité. Et si les grecs disent alêthéia ou "dé-voilement" pour la désigner, c'est bien que l'activité de l'intelligence n'est pas au loin d'une réalité fermée sur son secret, mais qu'elle est capable de la démêler et ainsi de la rendre lumineuse. LES IDÉES ESSENTIELLES

scientifique, technique … ? Est-ce une connaissance comme les autres ? Y-a-t'il une vérité en politique ? Pour Aristote, ni la force ni la compétence ne peuvent être au pouvoir. Pour Platon, il existe une opposition entre opinion (doxa) et vérité (aletheia, litt. absence d'oubli, lethe=fleuve de l'oubli), l'opinion n'est pas un degré de la vérité. Le philosophe platonicien est qqun qui contemple ses idées, qui sont des modèles, des archétypes. Il compare ses idées et la réalité du monde qui l'entoure

nouveau les choses sensibles, de « peindre le monde par l’autre sens, à partir des illusions et des croyances15 », selon le mot de Proust. Ce procédé débouche sur une vérité conçue non comme adequatio (imitation parfaite du réel), mais comme aletheia (c’est-à-dire dévoilement, déconstruction de l’illusion). Il a en ce sens des enjeux cognitifs indéniables et rejoint la méthode scientifique empirique : il permet de débusquer les fausses vérités, de distinguer les connaissances certaines des

maire dit à deux personnes « je vous mari » il transforme la réalité : mais pour qu’un énoncé soit performatif il faut certaines conditions. Ce que retrouve Austin c’est une dimension présente chez les maitres de la vérité dans la Grèce antique. Aléthéia : jeux entre l’oubli et la présence. Ce discours vrai va être redéfini et ce grâce à la philosophie. Foucault : discours qui ont le pouvoir de transformer la réalité laisse sa place à un discours qui n’agit plus sur la réalité. Dire ce qui est

Vérité et existence ; Jaspers affirme que la vérité est l’autorévélation de l’existence singulière. Quant à la communication, elle nous permet de dépasser notre singularité en nous dévoilant la vérité d’autres existences. Pour Heidegger, la vérité est aletheia, dévoilement de l’Être, celui-ci n’étant jamais définitif en ce qu’il s’accompagne toujours d’un voilement, d’un retrait. Œuvres Aristote, De l’interprétation ; Bachelard, Le nouvel esprit scientifique ; Bergson, La pensée et le mouvant ;

13 Violent : l’effet violent : pathos : relié au coup de théâtre : 11 ; scènes violentes : 14 ; 24 ; le défaut de violence : apathes, apatheia : 14. Vivant : l’organisme vivant zôion, comparé à la tragédie : 7 , 23. Vrai : aléthes [la vérité : alétheia] opposé à faux : 24 ; ce qui doit être opposé à l’opinion : 25. Vraisemblable : eikos : 9 ; 16 ; 17 ; 19

peut être à nouveau et être en tant que poète, renaissance à la poésie où c retrouver une image qui était en lui et qui trouve enfin sa réalisation. Désormais, cette vérité et cette fulgurance d’une image porteuse d’une révélation et d’une vérité aléthéia : il ne pourra plus la contempler que ds l’éternité cad hors du temps. L’éternité pr B c être hors du tps d’où le V1 du troisième tercet :« Jamais » : sommet de cette rencontre, elle n’est réussite que pck elle est perte ds la mesure où chez B l’amour

coll. Cahiers Évangile no 119, 2002 ; Jésus au regard de l'Histoire, revue Les dossiers d'Archéologie no 249, décembre 1999-janvier 2000 ; Essais Christiane Rancé, Jésus, Gallimard, 2008 Thimothy Freke et Peter Gandy, Les Mystères de Jésus, éd. Alethéïa, 2007 Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, Corpus christi, Enquête sur l'écriture des évangiles, Mille et une nuits, 1998 ; Jésus contre Jésus, Seuil, 2000 ; Jésus illustre et inconnu, Desclée de Brouwer, 2001 ; Jésus après Jésus, Seuil, 2004 ; Marie

des écailles, et il recouvra la vue. La Bible de Jérusalem, Actes des apôtres, 9, 17-18. La révélation apparaît ainsi comme une vision claire : la guérison d’une cécité spirituelle. Il est alors intéressant de savoir qu’en grec le mot vérité se dit Alètheia qui vient du a privatif et de léthé qui signifie oubli. La mythologie grecque est d’ailleurs surprenante à ce sujet car elle utilise ce mot Léthé pour désigner la fille d’Èris qui est la déesse de la discorde. Homère décrit cette dernière ainsi dans

d'en-haut correspond à l'ascension de l'âme vers le monde intelligible, le chemin de la connaissance. d) Le soleil correspond à l'Idée du bien qui engendre la lumière et sa source (le soleil) dans le monde visible et l'intelligence et la vérité (aléthéia) dans le monde intelligible, le monde des Idées. Socrate distingue donc deux mondes : le monde sensible et le monde intelligible. La contemplation de « l'idée de Bien » permet d'agir « sagement dans la vie privée comme dans la vie publique » parce