l'inflammation
Elle peut frapper presque tous les tissus de l'organisme, avec d'autant plus de violence, qu’ils sont plus nerveux, plus vasculaire, plus riche en tissus cellulaire, et qu’ ils remplissent des fonctions plus vitales.Exprimés biologiquement par le syndrome inflammatoire et cliniquement de façon variable, le plus souvent par de la fièvre et éventuellement une altération de l'état général et des phénomènes locaux où l'inflammation se déroule dans le tissu conjonctif vascularisé. Les tissus dépourvus de vaisseaux sont incapables de développer une réaction inflammatoire complète. Les tissus épithéliaux n'ont pas de rôle actif dans le déroulement de la réaction inflammatoire mais ils peuvent être altérés par l'agression qui déclenche l'inflammation puis être réparés au cours de la phase terminale de l'inflammation.
Les manifestations de l’inflammation ont été décrites il y a 2 000 ans par Paraulus Cornelius Celsus : rubor (rougeur), calor (chaleur), tumor (gonflement), dolor (douleur), functio laesa (impotence fonctionnelle).
Les membranes muqueuses,d’une couleur physiologique qui va du blanc jusqu'au rouge,abondantes en tissu cellulaire et en vaisseaux sanguins et lymphatiques, s’enflamment frequement,quoique la sensibilite ne s'y manifeste a un haut degre que dans leurs orifices.Dans l'etat inflammatoire ces membranes rougissent,s'appaississent,se ramollissent et laissent echapper une quantite plus ou moins considerable de musuc,dont les qualites sont tres variables.
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