Incendies
fhnatrmibkfaberiovjsdvnsdjvnsdafv sdiafhvqweruigxcnjvk bnyasevgui bwfuio dvfhwebvw vfwev v sdasd vsd v df b df b df bvb dfb df b df bd fb dfab dfb dfs b dsf dzbv df b J'avais découvert Wajdi Mouawad en lisant Forêts l'année dernière . Je viens de voir la mise en scène de Stanislas Nordey et surtout un autre grand texte de Mouawad, Incendies; 3h20 de toute beauté qui filent à toute vitesse...
On y retrouve le même goût pour l'épopée, le tragique, l'extrême violence et le mélange de la petite et de la grande Histoire, de l'intime et de l'épopée. Mais centrée surtout sur un personnage féminin, l'intrigue est moins alambiquée.
Incontestablement, cette pièce est un chef d'oeuvre. Mouawad est sans conteste l'une ou la plus grande voix du théâtre contemporain français. Dans un registre de langues très riche, il mêle le trivial au tragique, l'intime à la bouffonnerie. Et dans une fin sublime, il réunit les contraires en abolissant tout manichéisme...
Cette pièce, qui de même que Forêts, fait partie d'une trilogie. On y retrouve donc les mêmes thèmes et en premier lieu la quête des origines.
De nos jours, un notaire ouvre le testament de Nawal, 60 ans, qui vient de mourir devant ses deux enfants, les jumeaux, Jeanne et Simon. Celle qui n'a plus parlé depuis cinq ans livre deux lettres à Jeanne et à Simon, l'une pour leur père, l'une pour leur frère. eux qui croyaient que leur père était mort et qu'ils n'avaient pas de frère. Ils vont donc partir à la recherche de leur origine, contre leur gré. Origine qui va les mener jusqu au Liban, en pleine guerre civile, dans les années 70.
La pièce s'annonce comme une formidable remontée dans le temps et un magique récit à suspense...
Nous voici donc trente ans plus tôt dans un village du Liban. Nawal, qui vient d'accoucher d'un fils illégitime, est contrainte d'abandonner son enfant. Sa grand-mère mourante lui conseille de partir et d'apprendre à lire, écrire et compter. Nawal lui