l'avare de moliere
« L’avare » de Molière acte IV, Scène 7 L’Avare, texte d’un écrivain de comédie renommé du XVIIème siècle regorge de comique divers et varié. Tout d’abord, il y a la présence d’un comique de geste bien mis en valeur par Molière grâce à la seule et unique didascalie présente dans ce texte : « A lui-même, se prenant par le bras ». Cette indication donnée aux acteurs pour leur interprétation nous permet de voir un coté d’Harpagon très instable, voir même un dédoublement de personnalité puisque celui-ci se stop lui-même comme si il y avait la présence de deux personne dans un unique corps. Ensuite, un comique de caractère très présent. Molière en effet fait ressortir en Harpagon tout le coté malsain de l’avarice en personnifiant la cassette de monsieur en une sublime femme dont il est éperdument épris « et puisque tu m’es enlever, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ». Il l’accentue encore par l’oxymore « mon pauvre argent » sachant que celui-ci est également personnifié pour donné un coté dramatique à la perte de son bien. Dans ce passage il ridiculise un vice humain qui n’est autre que l’avarice. De plus l’accumulation des hyperboles « je suis perdu je suis assassiné, on ma coupé la gorge » mis en place comme un appel au secours « au voleur ! Au voleur ! À l’assassin ! Au meurtrier ! » Entraine une respiration haletante donnant un effet de panique, de désespoir et d’affolement. Pour finir un étonnant comique de situation nous est offert par le dramaturge. Elle se descelle par la présence d’une double énonciation s’adressant à la fois au public présent dans la salle de théâtre et à lui-même clamant sa détresse « N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en apprenant qui l’a pris ». Mais aussi à l’aide d’une question rhétorique nous étant posé « N’est-il point caché là parmi vous ? ». Ces deux procédés littéraires nous impliquent dans la