Traduction espagnol ferico garcia lorca entrevista en 1936
J'ai un concept du théâtre d'une certaine forme, personnelle et tenace. Le théâtre est la poésie qui s'élève du livre et qui devient humaine. Et de ce fait, parle, crie, pleure et désespère. Le théâtre a besoin que les personnages qui apparaissent revêtent un habit poétique et qu'en même temps, on voit leurs os et leur sang. Ils se doivent d'être si humains, si horriblement tragiques et liés à la vie par une telle force, qui montent leurs trahisons, leur plaisir à la douleur et que toute la bravoure de leurs mots emplis d'amour ou de dégoût sortent de leurs lèvres. Ce qui ne peut pas continuer, c'est la survie des personnages d'aujourd'hui qui montent sur scène tenus par les mains des auteurs. Ce sont des personnages totalement creux, vides desquels il n'est possibles de voir à travers le gilet , qu' une montre arrêtées, un faux os ou une crotte de chat comme celles qu'on trouve dans les greniers. Aujourd'hui en Espagne, la généralité des auteurs et des comédiens sont dans une zone à peine intermédiaire. On écrit du théâtre pour le balcon principal sans jamais satisfaire l'orchestre et le poulailler. Écrire pour le balcon principal est la chose la plus triste du monde. Le public averti qui va voir ces choses va être déçu, et le public naïf et ingénu qui vient du peuple ne comprend pas comment on peut lui parler de problème qui l'indiffère dans les conversations qui se tiennent dans les cours des immeubles . C'est en partie la faute des comédiens. Ce ne sont pas des mauvaises personnes mais... "Écoutez mon brave (ici un nom d'auteur) je veux que tu fasse une comédie où moi... je joue mon propre rôle. Oui, oui, je veux faire ça et ça. Je veux étrenner un costume fleuri. J'aime avoir 23 ans. Ne l'oublie pas." Et ainsi, on ne peut pas faire du théâtre. Donc tout ce qu'on fait, c'est perpétuer une jeune femme et un jeune homme en dépit de