L'attachement et celui d'un criminel nommé Clifford Olson
Le développement d’un humain peut se faire de la bonne ou de la mauvaise façon, dépendamment de l’éducation des parents. D’habitude, ceux-ci font de leur mieux afin que l’enfant se réalise à part entière et ait les meilleurs outils pour affronter la dure réalité qui approche. C’est un long processus qui nécessite l’effort et l’intérêt constant des parents, mais qui se fait pour chacun de nous avant de devenir adulte. Parmi les étapes à suivre, on retrouve les stades du développement qui doivent être acquis si l’on tient à réussir. L’une de ces phases se nomme attachement. Sans doute la plus importante, elle marque le lien affectif qui unit le bébé et sa maman à partir du début de l’enfance. Notre instinct joue un rôle primordial dans la théorie de l’attachement. Notre besoin de créer des liens émotionnels étroits avec un individu est fondamental et déjà acquis à la naissance. Dans la nature humaine, de telles relations sont liées à notre survie puisqu’elles nous assurent la possibilité d’être nourris et élevés. Pendant les trois premières années de la vie d’un enfant, le cerveau traverse une période de plasticité et les premières expériences de ces années ont des effets incontestables sur l’architecture cérébrale, ce qui influence sur la relation d’attachement entre un enfant et sa mère. Mais, tout dépend de la disponibilité affective et émotionnelle de la part des parents. Le sentiment de sécurité est dispensé par l’attention de ceux-ci. Il peut alors tranquillement installer sa confiance, et peu à peu, acquérir de l’estime de soi. Plus il y a de demandes qui sont satisfaites de la bonne manière et au bon moment, plus la relation de confiance se renforce rapidement. Ce n’est qu’à partir d’une relation de dépendance, de confiance, de sécurité et de satisfaction avec sa mère que l’enfant aura envie de communiquer avec les autres personnes de son environnement. Comme la mère représente son point de