L'évolution de la danse orientale
La pratique de la danse orientale développe une meilleure connaissance du corps, entretient à la fois la souplesse et la tonicité musculaire. Danser procure du plaisir et libère ainsi des émotions favorisant la détente et l’épanouissement des sens. Bien au-delà de l'aspect esthétique, elle permet surtout de s'approprier son corps et de poser sur soi un autre regard. Danser redonne ainsi confiance en soi.
Elle est comme une œuvre qui reprend sans cesse vie face au public, elle est l’art ultime du mouvement permanent, son génie ne pouvant se laisser piéger par l’immobilité.
Pour mieux connaître cet art, il faut s’intéresser à son histoire, à son évolution, et à ces danseuses, qui ont apporté de la joie de vivre, de la fête et de la gaieté aux spectateurs.
I] Des origines idolâtres A) Contexte historique
L’histoire de la danse orientale commence en 5000 ans avant J-C, époque où les femmes étaient au pouvoir. En effet, à cette période, il existait une croyance qui associait la femme à une divinité car elle peut enfanter.
L'homme n'avait alors qu'un rôle secondaire dans la procréation, et le seul moyen pour lui d'atteindre dieu était de s'unir à une femme. En Orient, ces dernières exécutaient les danses de la fertilité, en l'honneur de la déesse mère HATHOR, qui était la déesse de l'amour, de la fertilité et des arts pour la remercier de ce don qu’elle leur avait donné. Ces nombreuses danses sacrées furent reprisent par les danseuses pour agrémenter les fêtes des pharaons.
Mais au fil des siècles la valorisation de l'homme s'installa au détriment de celle de la femme et l'époque du matriarcat laissa place à celle du patriarcat.
Le choc culturel
En 1798, lorsque Napoléon Bonaparte (1769-1821) envahi avec ses troupes Le Caire, l'Europe est encore largement marquée par un christianisme puritain. La danse est vue d'un très mauvais oeil ; le corps se doit d'être caché et ne