Les congrégations religieuse et les filles
L'église a joué un rôle important dans la scolarisation des jeunes-filles afin de répandre la religion dans les esprits. Les nombreuses réformes qui ont eu lieu au cours du XIXème siècle rendant les congrégations religieuses révoltés n'ont fait que renforcer ce but. C'est à a partir du XVIII ème siècle que les congrégations religieuses ouvrent des établissements pour les filles de la campagne et de la ville ,qu'elles soient pauvres ou aisées. Durant le XIXème siècle, l'enseignement féminin se structure sans aucune intervention de l’Église. Les religieuses peuvent enseigner grâce a de simple dérogation fournis par l’état, un privilège qui alimente des critiques durant la seconde moitié du siècle. Les jeunes filles ne pouvant être scolarisées comme les jeunes garçons de l’époque étaient accueilli dans des couvents où elles pouvaient suivre des cours. Mais en 1850, la loi Falloux oblige les municipalités à ouvrir une école primaire de filles. Victor Duruy, le ministre de l'Instruction crée des cours secondaire pour filles sans contenu religieux en 1867, ce qui crée une opposition des catholiques. De même les lois Ferry de 1881 et 1882 rendent l’instruction primaire obligatoire pour les garçons et filles âgés de 6 à 13 ans. L’école publique est gratuite et laïque. Avant ces lois, l’enseignement primaire était encore principalement assuré par l’Église catholique. En plus de rendre obligatoire l’instruction primaire pour les garçons et filles âgés de 6 à 13 ans, les lois instituent la gratuité et la laïcité de l’école publique. Il s'agit de :
« - la laïcité des locaux et des programmes scolaires ;
- le remplacement de l’instruction religieuse par l’instruction morale et civique en tête des matières à enseigner (article 1) ;
- la vacance des écoles, un jour par semaine, qui doit permettre aux enfants de suivre un enseignement religieux, hors de l’enceinte scolaire (article 2) ;
- l’enseignement religieux est