L'humanite disparaitra
Dans ce chapitre l’auteur fait explicitement part de son pessimisme aux lecteurs pour ce qui est de l’avenir de l’homme : pour lui l’humanité n’a aucun avenir. Fatalement consommatrice la race humaine est esclave de la croissance (ce qu’elle imagine être le « progrès »). Dans ce sens elle en veut toujours plus et consomme beaucoup trop par rapport aux ressources de la planète. Au nom de ce qu’elle imagine être son bien être elle consomme et refuse de regarder en face le danger majeur qui la guette : la destruction de la planète. En effet, toutes les conférences sur l’environnement qui ont eu lieu se sont relevées décevantes à l’exemple de celle de Kyoto (jugée la plus importante), qui selon l’auteur, est un apport minimal au regard de la santé de la planète (elle est «dramatiquement modeste »). Dans ce livre l’auteur se révèle pessimiste et cru, sans aucunes illusions. Il donne sa véritable opinion sur l’espèce humaine et en prédit ainsi l’a avenir : il dépeint (non sans humour et exagération) un tableau très noir de l’homme qu’il définit comme un barbare à deux pieds sans plume « un danger pour tout ce qui respire ». « Il croit être l’Elu des divinités, le seul être doué de conscience doté d’une âme immatérielle et éternelle. En réalité, il n’est rien : c’est un organisme vivant qui se reproduit et consomme. De surcroît il détruit la planète en consommant toujours plus comme si les ressources de la planète étaient inépuisables ». En somme l’auteur introduit son œuvre par un constat amer, inquiétant mais non dénué d’humour.
Chapitre 2. Nous sommes tous des Papous
Dans ce chapitre l’auteur nous assimile à des Papous qui sont ces « sauvages que l’on voit dans les documentaires » : on les imagine vivant nus avec des peintures sur le corps. En réalité, comme le témoigne Paccalet dans ce chapitre, cette image est fausse. « Ils ne revêtent les habits traditionnels que pour les fêtes ou les touristes. D’ordinaire ils