L'homéopathie, un fort débat
L’un des principes les plus étranges de l’homéopathie est que la puissance du
remède augmente avec la dilution de la substance active dont il est issu. Mais le fait
qu’il ne reste plus une once de principe actif dans le produit fini montre que le
principe de dilution est, scientifiquement, difficilement recevable.
Ainsi, une dilution 30CH signifie que la substance originale a été diluée
1,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000 fois. Le docteur Robert L. Park, un
physicien renommé, directeur exécutif de l’American Physical Society, a fait
remarquer que si la plus petite quantité d'une substance est une molécule, une solution
de 30CH aurait au moins une molécule de la substance originale dissoute dans un
minimum de 1,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,
000,000,000,000,000,000, molécules d'eau. Or, ceci nécessiterait un contenant plus de
30 milliards de fois plus gros que notre terre.
L’hypothèse scientifique défendue pour expliquer l’efficacité des dilutions, est la
dispersion régulière des molécules de la substance active de départ à mesure que la
dilution augmente.
Cependant, des chimistes Coréens ont remis en question l’hypothèse scientifique
élaborée : après avoir étudié les molécules dissoutes dans l’eau, ils ont remarqué que
plus on ajoutait de l’eau, plus les molécules se rapprochaient pour former des
agrégats. Et par conséquent, plus la dilution augmentait, plus ces dernières
s’agglutinaient et formaient des amas moléculaires de plus en plus volumineux. Ainsi,
selon s’ils renferment ou non des agrégats moléculaires, les médicaments préparés
contiendraient plus de molécules que prévu ou, au contraire, aucune. Cette étude
souligne le caractère aléatoire des préparations homéopathiques.
Mais cette étude ne tient pas compte d’une théorie qu’utilisent les praticiens
de l’homéopathie