Zoum ESS
L’Economie Sociale et Solidaire se structure autour des trois grandes familles que sont les associations, les coopératives et les mutuelles. Elle fonde sa spécificité sur des principes qui, tout en bénéficiant d’un ancrage historique ancien, voient leur pertinence renouvelée depuis une vingtaine d’années. Ces entreprises, qui ont souvent jouées « les seconds rôles », occupent aujourd’hui une place importante dans l’économie en général et régionale en particulier. Aussi différentes soient-elles, par leur taille (il faut être au moins deux pour créer une scop– ou une association – mais les plus grosses de ces structures comptent plus de 500 salariés pour les premières, voire des milliers pour les secondes), par la nature de leurs activités (les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire existent dans tous les secteurs économiques), elles partagent des principes communs et des statuts particuliers qui fondent la spécificité et l’intérêt de leur fonctionnement. Sont reconnues « de l’Economie Sociale et Solidaire ». La Scop est donc une société commerciale qui vit et se développe dans le secteur concurrentiel avec les mêmes contraintes de gestion et de rentabilité que toute entreprise. Il est possible d'exercer une activité en Scoop dans tous les secteurs d’activités : commerce, artisanat, services, multimédia et mêmes certaines activités réglementées comme celles d’architecte, de géomètre-expert, de Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), Un tel sujet, nous pousse à nous demander s’il Existe- des spécificités qui contribue à l’originalité d’une scoop ? Pour cela, nous étudierons tout d'abord le fonctionnement de la scoop puis les raisons qui sont à l’origine de l’économie. Le fonctionnement du Scop diffère de ce que connaissent la majorité des salariés car tout le monde est à la fois salarié et actionnaire comme le montre le cas de Ceralep. Le