Sujet :

« Une croissance élevée est-elle compatible avec un développement durable ? »

A la fin des années 90, une conscience écologique apparait clairement. En 2010, près de 156 pays ont ratifiés le protocole de Kyoto. Chaque année, lors de la rencontre annuelle, les négociations visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, face à une croissance toujours plus élevée, persistent et les dirigeants débâtent sur la santé de notre planète dans la perspective d’un développement durable toujours plus optimisé. La croissance économique correspond à l’augmentation soutenue du PIB réel sur une longue période. Outre l’aspect quantitatif de la mesure de la croissance, le développement durable (notion définie en 1987 par la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement), qui se réfère plus à un aspect qualitatif est un développement fondé sur une croissance économique qui permet de satisfaire les besoins des générations actuelles tout en préservant la possibilité de satisfaire ceux des générations futures. Ces deux notions étant en lien étroit, une question se pose « croissance élevée est-elle compatible avec un développement durable ? » Autrement dit l’interrogation que soulève le sujet est la suivante : compte tenu de la croissance élevée de certains pays aujourd’hui et parallèlement de la prise de conscience de chacun sur les conséquences écologiques et environnementales qu’elle entraine, la croissance est-elle susceptible de s’accorder avec développement durable et dans quelles mesures ?
Une croissance élevée n’apparait pas être compatible avec une politique de développement durable majoritairement à travers les conséquences irréversible et les effets écologiques néfastes d’une croissance élevée sur le développement durable. Néanmoins, il est important de noter que la croissance reste malgré tout un phénomène nécessaire à la prospérité du développement durable, notamment en ce qui concerne son financement pour finalement