Traitements contre le paludisme
Il faut distinguer les mesures de préventions - moustiquaires, insecticides, antipaludéens – et les traitements curatifs. Les antipaludéens prescrits dépendent de la résistance du parasite et des pays où sévit le paludisme et associent souvent plusieurs médicaments – Quinine, Chloroquine, Artémisinine.
Chloroquine : Nivaquine : Traitement le plus utilisé en tant que préventif et curatif. La chloroquine est un antipaludique de synthèse, qui exerce une action essentiellement schizontocide sur les formes érythrocytaires (globules rouges) des plasmodium. La chloroquine est inactive sur les formes intra hépatiques de plasmodium. La chloroquine traverse la membrane de l’érythrocyte parasité et se concentre fortement dans la vacuole digestive du parasite. La chloroquine entraîne ainsi une accumulation, toxique pour le Plasmodium, de molécules d’hématine, produit de dégradation de l’hème de l’hémoglobine, qui entraîne la lyse du parasite. Quinine :La quinine, tout comme la chloroquine, se concentre dans la vacuole digestive de Plasmodium mais à des concentrations moindres que la chloroquine. Comme pour la méfloquine, une fixation sur des sites protéiques du parasite pourrait être favorisée par la lipophile du médicament.
Méfloquine : Commun avec celui de la chloroquine, a une activité schizonticide sur Plasmodium falciparum chloroquino-résistant (mais pas en zone 3+ car résistance par mutations dont l’hypothèse est qu’elles conduiraient à l’expulsion du médicament de la vacuole du parasite).
Artémisinine et dérivés : L’artémisinine est la substance active médicamenteuse isolée de la plante Artemisia annua
Elle est la base