Synthèse sur le rôle de la bce face à la crise
Dès l’été 2007, suite au ralentissement économique et au début de la crise financière, la BCE a du y faire face en adoptant des mesures à la fois conventionnelle et non conventionnelle.
On peut alors se demander comment a-t-elle réagit aux différentes phases de tensions sur les marches financiers? Quels ont été les résultats des mesures mises en œuvre ?
Tout d’abord nous allons développer l’attitude de la BCE face à la crise financière.
Dès Aout 2007, suite à l’apparition de graves tensions sur le marché interbancaire, la BCE autorise les banques de la zone euro à emprunter de la liquidité autant qu’elles en ont besoins (95 milliards d’euros). Durant les mois qui suivent, la BCE continue ses opérations de refinancement supplémentaires dans le but d’encourager les banques à ne pas interrompre l’offre de crédit sur l’économie. De plus, face aux tensions sur le marché des changes, elle met en place des accords SWAP avec le Système fédéral de réserve, afin de fournir de la liquidité en dollars aux banques de la zone euro.
En outre, à la suite de la faillite de l’institution financière américaine Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, la phase de turbulences financières s’est transformée en une crise économique et financière internationale.
La BCE a réagi de manière rapide et déterminée à ces évolutions en abaissant ses taux directeurs à des niveaux jamais observés au cours des dernières décennies dans les pays de la zone euro. En effet, son principal taux directeur a atteint la valeur minimale de 1%. Cette décision tenait compte de l’atténuation substantielle des tensions inflationnistes.
Par conséquent, l’attitude de la BCE a été rapide mais a-t-elle été efficace ?
Les politiques conventionnelles et non conventionnelles de la BCE ont eut différents effets, elles ont permis