Sujet invention à la maniére de ronsard
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Sujet d’invention « Hymne à l’Automne » « - Je revins ici comme j’en étais parti, seul et incompris. Muse, tes prédictions étaient alors vraies. Réduit à une vie douloureuse et tourmentée, j’ai bien su tiré parti des étonnantes qualités que peut détenir l’encéphale du poète. Vivant tel un ermite pendant toute ma vie et me livrant à de multiples quêtes je me suis détourné des indigents du peuple, qui a chaque lecture d’une quelconque élégie ou encore d’une romance, en perdent leurs latin. Errant sans raison apparente, j’ai appris à garder un œil vers le ciel qui saura me diriger vers le chemin de la vie éternelle. C’est pourquoi le ruisseau qu’est ma vie ne cessera de couler tant que mes écrits seront là pour me remémorer… Dépourvu de toute vie matérielle, j’ai découvert une vision du monde qu’aucun être humain ne pourrait percevoir. Image d’un esprit parfois incompris, je me suis efforcé en tous lieux d’exposer la vérité aux yeux de tous. Ceux qui m’écoutent savent. Je suis le mal aimé, celui qui dénonce les vérités, cache les réalités. Muse pourquoi le peuple m’haine-t-il autant ? Je ne fais que ce pourquoi je suis né. Je suis l’Hadès de la terre ferme, touché par la flèche de la méconnaissance. Bien que détester de la plupart du peuple, j’ai retracé à travers mes œuvres l’exactitude caché au grand public. Libre à eux de les interpréter comme ils l’entendent. Mon travail est maintenant achevé. Ma quête terminée. Oh ! Ma nymphe vous qui êtes si avisée que va-t-il en devenir de mon sort ? * Souvent de grands poètes restent inconnus, tu as eu pour raison de toujours persévérer dans ta recherche des vérités, des âpres vérités. Toi, Ronsard, tu as été méprisé, humilié, sous-traité… Parfois à tord par des bélitres qui ne faisaient que croire les discours des grands politiciens de notre monde. Mais les vrais penseurs de nos jours, les vrais idéalistes sont les aèdes. Tu as vécu une noble vie, Ronsard, maintenant tu peux t’en aller sereinement, tel un Achille