Silence
SILENCES est un roman autobiographique de Nathalie Lebret. Dans ce roman, elle nous raconte comment elle a vécu les évènements douloureux de son enfance. Née en 1969, de parents exigeants et tous deux malades, Nathalie Lebret a vu son enfance tourner au drame. La famille vit dans une grande précarité, et l’absence de moyens financiers posera d’énormes problèmes. La fin de mois s’annonce comme une période de manque, des querelles incessantes entre les parents dont les enfants seront les témoins et victimes. Les finances ne s’améliorent pas et les besoins sont toujours plus importants à mesure que la famille s’agrandit . Avec Maryline, son aînée, elles ont recours à toutes les solutions possibles pour subvenir à leurs besoins : qu’il s’agisse de faire les poubelles, de mendier auprès des commerçants, tous les moyens sont bons dans cette existence au jour le jour pour trouver les choses les plus élémentaires à la vie quotidienne. Très fiers, les parents n’hésitent pas à refuser certaines propositions jugeant cela trop gentils. A leur maison, ce sont les filles qui sont la cible de la mère, les garçons eux ont la possibilité de faire tout ce qui leur plait.
Malade, la mère est hospitalisée quelques mois. Quand elle rentre, elle décide de ne plus vivre de la même façon et, adopte une attitude démissionnaire vis-à-vis de ses responsabilités parentales . Celle-ci en parallèle des histoires extraconjugales qui se terminent par une naissance. Face à cette inertie, la jeune file décrira l’inertie des personnes qu’elle a voulu solliciter pour de l’aide, qu’il s’agisse des soignants lors d’une hospitalisation pour tentative de suicide, des instituteurs ou des voisins conscients de la précarité dans laquelle se trouvait les enfants livrés à eux-mêmes. Il faudra attendre dix ans avant que la situation ne bouge et que les parents soient reconnus inaptes à élever leurs enfants. Voisins, familles, instituteurs, amis n’ont osé prévenir les services