« La place qu’occupe le travail pour chaque sujet dépend des issues favorables qu’il pourra trouver, à son désir, à son histoire, à sa personnalité ». D.Lhuilier Aujourd’hui le mot « travail » fait l’objet de nombreuses définitions dépendantes de ceux qui les énoncent, chacun en a sa propre conception. Par exemple d’un point de vue patronal c’est une série de tâches et d’obligations assignées à un individu pour atteindre des objectifs préalablement définis. En revanche, d’un point de vue salarial, il désigne divers modes d’action sur l’environnement pour en extraire les moyens de son existence sociale. Malgré ces divergences, tous s’accordent à dire que le travail fait naître trois types de rapports : des rapports de l’homme avec son environnement : le travail est d’abord l’action réalisée en vue de produire des biens et services. Dans ce sens il est ramené à des dimensions économiques et techniques qui ne doivent cependant pas effacer celles psychologiques et sociales. des rapports entre les hommes : ceux-ci peuvent être de coopération, de domination… des rapports de l’homme avec lui même : le travail est un ensemble de rapports de l’homme avec lui même (image de soi, valeur, identité) Le travail n’intervient donc pas comme un but mais comme une entité intermédiaire par laquelle la personne assure sa propre réalisation, dépendante de son implication. Cette notion est définie comme étant « la mesure dans laquelle une personne s’identifie à son travail, participe activement à sa réalisation et considère sa performance comme importante pour évaluer sa propre valeur ». (J.Aubret&P.Gilbert). Elle prend en considération les facteurs individuels tels que la motivation, la reconnaissance. La reconnaissance se définit comme étant le fait d’accepter et manifester la valeur de quelqu’un. Dans notre champ de réflexion, c’est une réponse à un besoin fondamental de tout être humain et notamment dans l’entreprise, la reconnaissance est l’acte