Rapport, mémoires
L'expression travailleurs pauvres (« working poor » en anglais) s'utilise pour décrire des personnes qui ont un emploi la majorité de l’année, mais qui demeurent dans la pauvreté, à cause de la faiblesse de leurs revenus (revenus d'activité + prestations sociales). Par métonymie, le terme de travailleurs pauvres s’utilise pour désigner les familles entières dont ces travailleurs font partie. Généralités En 2004, l'essentiel des travailleurs pauvres dans les pays développés occupaient des postes non-qualifiés ou peu qualifiés[1]. Dans de nombreux cas, ils ont des emplois partiels, et n'ont pas les avantages d'un contrat stable (CDI en France)[1], ouvrant droit à l'Assurance chômage. C'est aussi le cas des personnes payées « au noir ». Ce type de poste peut être qualifié d'emploi précaire ou d'emploi atypique. Les travailleurs pauvres vivent souvent au jour le jour, et les coûts inhabituels comme les coûts de santé, les frais scolaires, ou les loyers peuvent amener rapidement à la misère, avec des difficultés alimentaires directes. Les travailleurs sans qualification ont souvent des salaires bas et des conditions de travail pénibles. Les familles mono-parentales sont particulièrement exposées et l'accès au crédit permanent et au crédit à la consommation empire souvent les choses. Dans le monde Union Européenne L’Union européenne, avec son indicateur de pauvreté au travail, considère comme travailleurs pauvres les personnes ayant été principalement au travail durant l’année de référence et qui vivent dans un ménage dont le revenu par unité de consommation est inférieur au seuil de risque de pauvreté de 60 % du revenu médian standardisé. En 2001, la moyenne européenne est de 7%, les pays du nord sont les moins touchés par la pauvreté au travail (Danemark et Suède 3%), ceux du sud ont les pourcentage les plus élevés (Espagne et Italie 10%).[1] Allemagne En 2001, le taux de travailleurs pauvres selon les critères de l'Union Européenne en Allemagne est