Le monde du travail de 1845 a 1999
Le monde ouvrier devient de plus en plus important avec l'industrialisation.
Le monde ouvrier n'a pas de richesse, il n'a pas de pouvoir (ni social, ni politique), il aspire à des changements (dans la société, l'organisation politique…) et le travail constitue sa seule ressource.
Le monde ouvrier est également divers dans ses situations. Il existe, en effet, une hiérarchie : * Les ouvriers qui ont une qualification (les ouvriers qualifiés) sont au sommet de cette hiérarchie interne. Généralement mieux payés que les autres, ils ont pour eux une plus grande stabilité d'emploi car ils ne sont pas interchangeables et les entreprises ont besoin d'eux. * A l'étage en dessous on retrouve les ouvriers peu ou pas qualifiés. En raison de cette faible qualification, ces ouvriers sont cantonnés à des travaux répétitifs. Leurs conditions sont médiocres tant sur le plan du salaire (ils sont interchangeables) que sur le plan des conditions de travail (15 à 16 heures de travail par jour, pas de congé chaque semaine). Ces ouvriers peu ou pas qualifiés sont également très vulnérables face au chômage. * Pour ce qui est des femmes et des enfants, leur situation est mauvaise, mais cette situation va évoluer très vite, surtout pour les enfants. En effet, des lois vont être votées pour protéger les enfants, même si celles-ci vont mettre du temps à se mettre en place. * Les progrès ont été plus lents pour les femmes. Elles travaillent de nuit, en usine, et restent moins payées que les hommes.
Entre 1850 et 1900, la situation des ouvriers va progresser, mais ces progrès sont limités. Les principaux progrès concernent le logement, les salaires (augmentation des salaires) et les conditions de travail (diminution du nombre d'heures de travail : 13 à 14 heures au lieu de 15 à 16 heures, augmentation du nombre de jours de congé).
5. Les facteurs de l'amélioration de la condition ouvrière
Les problèmes les plus lourds ne sont pas réglés, ou mal