Rapport centre fermé
Concernant les jeunes E et A
Le mardi 10 janvier 2013, vers 22h20, E et A se lèvent après le départ des infirmiers pour se rendre dans la chambre d’un autre jeune J. Munie d’une boite de compote, E. la vide sur J, alors que ce dernier est endormi dans son lit. Le veilleur de nuit reprend les évènements avec les jeunes concernés et apprend que les filles souhaitaient se venger de J car il aurait été insultant à leur encontre au cours de la soirée.
Le mercredi 11 janvier, à son arrivée à 7hoo, l’infirmier en chef revoit la situation avec E et A. Excitées les jeunes filles nient et se montrent arrogantes et insolentes. Après discussion, A admet son implication. E refuse toujours d’aborder directement le sujet même si elle justifie l’acte comme étant un juste retour des choses.
Ce même jour à 11h00, A se rend en ville après les cours sans autorisation, en compagnie d’E. A devait prendre un transport en commun pour rentrer au centre. Revue à nouveau par l’infirmier en chef, A soutenue par E se montre à nouveau arrogante et prétend qu’elle peut faire ce qu’elle veut quand elle veut et qu’elle n’a pas besoin de son autorisation.
Le lendemain, elles se positionnent rapidement en rebelles et refusent les sanctions posées inhérentes à leurs actes depuis la veille. Elles se montrent tour à tour exigeantes, arrogantes, irrespectueuses et sont systématiquement sur la défensive. E ne se remet absolument pas en cause et insiste sur le fait qu’elle est dans son bon droit. A son sens, ses agissements ne méritent pas d’être sanctionnés. Au cours de la soirée, E et A menacent plusieurs fois J de représailles et provoquent les adultes régulièrement en hurlant dans leur chambre, en claquant les portes, en refusant de se mettre au lit, en tenant des propos irrespectueux. A 22h15, elles décident de se coucher.
Le jour suivant, A et E sont toujours dans la même dynamique, elles quittent, à l’insu de tous, l’appartement pour errer dans la