RADIO LIBERTE EXPRESSION
En effet, la liberté d'expression n'est pas absolue. Un certain nombre de propos, racistes, antisémites, appelant à la haine, à la violence, faisant l'apologie du terrorisme, sont des délits selon la loi.
On ne peut donc pas les tenir en public. Il ne s'agit pas de « censure » ou de « pensée unique », mais d'une règle de droit, qui ne date pas d'aujourd'hui : la loi sur la liberté de la presse remonte à 1881
Certains pensent qu’en ayant leur profil twitter ou facebook visibles uniquement à leurs amis, cela peut changer la donne.
Mais, il s’avère que vous pouvez être condamné pour « injure publique », par exemple, même si c'est sur un profil qui n'est accessible qu'à quelques dizaines de personnes. Les tribunaux considèrent que c'est une situation comparable à celle d'une injure proférée dans une entreprise, un café ou tout autre lieu public.
Encore une fois, tout dépend de l'existence d'une plainte. Donc si quelqu'un estime que vos propos sont offensants et qu'il y a accès, vous pouvez être condamné.
C’est ici que souvent les jeunes utilisent le terme « humour ». Humour, oui ! Mais dans certaines limites : ne pas diffamer, ne pas faire l'apologie du crime, du terrorisme, du racisme… Si, une personne s'estime offensée par votre humour, elle peut porter plainte contre vous. Et ce sera alors à la justice de décider s'il s'agit d'humour ou si vous déguisez du militantisme ou des injures sous des traits humoristiques.
Certes, il existe un « droit à la satire et à l'outrance » consacré par la jurisprudence, l'humour n'autorise pas tout, et ne permet pas de tout justifier.
La liberté d’expression doit être encadrée, sinon cela causera un chaos total entre les individus. Si chacun d’entre ns disposait de sa liberté totale d’expression, chaque être porterait atteinte à l’autre. Et je pense que ce serait réellement complexe. De + en + de jeunes collégiens