Printemps arabe
- Le réseau social est devenu une révolution planétaire. Le « printemps arabe » en Tunisie, et en Egypte en est une bonne illustration. Tout le monde savait grâce au réseau social que l’Egypte bénéficie chaque année d’une aide militaire de 1.3 milliard de dollars de l’administration américaine. Et l’administration Obama a changé de langage au cours du printemps arabe.
Aucune dictature ne peut résister à la puissance des réseaux sociaux. Même les régimes autoritaires où la censure est monnaie courante ne peuvent pas y résister. La dictature a besoin de secret et d’empêcher toute communication. C’est plus facile de faire pression au patron de presse qu’aux blogueurs et internautes. La seule solution pour eux est de couper carrément la communication. Mais il y a d’autres moyens de contourner cette mesure. Plus le système de contrôle ou de blocage évolue, plus l’intelligence et le savoir-faire pour contourner se répand vite.
Grâce aux réseaux sociaux, au téléphone via internet, au mobile, au mail, le monde est désormais ouvert, accessible, «plat». Les contingences du passé disparaissent une à une. Bien entendu, il faut rester réaliste. Tout ne va pas changer du jour en lendemain. Les retards abyssaux ne vont pas être rattrapés dans tous les domaines. Cela étant, l'année 2011 avec ses révoltes et révolutions laisse imaginer que plus rien ne sera jamais comme avant
Le New York Times vient de le révéler. Les Etats-Unis sont en train de développer des réseaux de téléphones portables indépendants, un Internet furtif, à même de contourner les entraves et la censure du réseau par les régimes autoritaires. Le grand quotidien de la côte Est décrit ainsi les recherches menées par de jeunes entrepreneurs de Washington pour mettre au point les équipements de ce réseau annoncé comme indétectable et qui peuvent tenir dans une valise ordinaire. Financée par une allocation de deux millions de dollars du