Perreux
Les faits
-Mme X a vendu une propriété à la société Jojema suivant un acte du 8 janvier 1980.
-Mme X a subi de la part de la société des actes de violence de 1972 à 1987, et de manière plus précise en avril-mail 1980, en 1982, en 1985 et en 1986.
Procédure et demandes des parties.
-Mme X assigne la société en annulation de la vente pour violence morale par acte du 7 mai 1991.
-La cour d'appel de Paris accueil sa demande dans un arrêt du 24 mai 1996.
-La société forme alors un pourvoi en cassation.
Les moyens de cassation.
-)La société reproche à la cour d'appel d'avoir privé sa décision de base légale au regard des articles 1111 et suivants du code civil.
-Du fait que pour prononcer la nullité d'une convention il faut rechercher si la violence présente un caractère déterminant sur le consentement.
-Alors qu'en l'espèce la constatation de la violence était insuffisante et que les juges du fond n'ont pas préciser en quoi la prétendue violence avait déterminé le consentement.
-)Elle lui reproche également d'avoir violé les articles 1111 et suivants en n'établissant pas de lien temporel direct entre les violences et l'expression du consentement.
-Du fait que : les actes argués de violence doivent être antérieurs ou concomitants à l'expression du consentement.
-Alors qu'en l'espèce : la cour d'appel s'est basée sur des éléments sporadique vagues et très espacés dans le temps ou précis mais postérieurs.
La question de droit.
Une violence déterminée par des éléments postérieurs à la date de formation du contrat peut elle permettre l'annulation de la vente ?
La solution de la cour de cassation.
La cour de cassation rejette le pourvoi.
-Du fait que depuis 1972 et jusqu'en 1987, Mme X a subi des violences physiques et morales de nature à modifier, altérer la volonté d'une personne raisonnable.
-Alors que Mme X qui était vulnérable en raison de conditions personnelles difficiles et