Parfum exotique
Il ouvre le cycle des Fleurs du Mal consacrées à Jeanne Duval, métisse réputée pour ses formes plantureuses. Le mélange d'exotisme et d'érotisme chez cette femme est décrit ici dans le titre soit exotisme du parfum de cette femme, ou vision exotique suscité par le parfum. En effet dans ce sonnet régulier, le parfum dégagé par cette femme transporte le poète dans un univers paradisiaque de plus en plus ouvert au fur et à mesure du poème.
I Déclencheur de la vision
1) L'odeur de la femme
Le parfum déclenche la vision exotique " Quand ...[...] je respire [...] je vois " Rapport de cause à effet et de simultanéité. Moment de bonheur enfantin " sein " de la femme qu'il respire. Cette odeur le guide : " guidé par ton odeur "
Il associe la vue et l'odorat (synesthésie). L'odeur du sein de cette femme lui rappel le parfum des verts tamariniers.
2) Le sein
Ce sein rappel la chaleur de l'île (sens physique / sens moral) , la rondeur du sein rappel celle de l'île mais aussi le côté maternelle , le sein nourricier d'une mère .
3) L'obscurité
L'obscurité va permettre de développer sa vision (il a les yeux fermés) à la vision du sein chaleureux on passe à un paysage exotique. La femme est un prétexte au rêve. Cette obscurité permet au poète d'oublier le monde qui l'entoure pour le remplacer par un autre " les yeux fermés je vois "
II Paradis
1) L'exotisme
La Nature qui se "donne». Le mythe de la terre mère, profusion du champ lexical de l'île.
2) Une vision Harmonieuse
Sonnet régulier, un rythme binaire, accord parfait, état de bonheur, pas de dissonance. Allusion à la musique, vision harmonieuse de l’univers. Sorte de paradis utopique d'avant faute.
3) Innocence et oisiveté
Pas de mal ni de labeur dans cet Eden. Un monde d'avant faute. Ces "habitants males :" minces et vigoureux" = ils sont nuent, "innocent», "par sa franchise ETONNE " montre que la femme est vu comme une hypocrite, une menteuse , en générale qui se lit dans ses