Paie-t-on trop d'impôt en france ?
En ces temps de crise économique mondiale, la question de la fiscalité des pays européens est plus que jamais au centre des préoccupations des gouvernements des Etats membres, et notamment de la France. Instaurer une politique d’austérité est une solution avancée pour lutter contre le déficit des comptes publics. Cela suppose de supprimer des dépenses publiques et d’imposer davantage le contribuable. Telles sont les mesures prises par la France dans la période récente. Les objectifs de diminution d’un fonctionnaire sur deux et rationalisation de l’accès au service public (suppression de tribunaux, d’établissement hospitalier ou scolaire) sont les mesures les plus emblématiques de baisse des dépenses publiques. Quant à la politique fiscale, celle-ci consistait essentiellement en une baisse globale de l’imposition dans un passé récent. Ainsi, ont vu le jour des législations instaurant le bouclier fiscal, les exonérations sur les droits de succession et de donation ou sur les heures supplémentaires, l’instauration d’un crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobilier, d’un prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes, la réforme de l’ISF, la baisse de la TVA dans la restauration ou encore la suppression de la taxe professionnelle (remplacée par une Contribution économique territoriale). En dépit de ces réformes, le taux de prélèvements obligatoires n’a non seulement pas connu de baisse importante, mais s’est accentué de manière continue, selon l’OCDE, depuis 2009, passant de 42 % à 44,5 % prévus pour 2012. En effet, devant l’augmentation grandissante du déficit public et la crainte de l’abaissement de la note de la France par les agences privés de notation, de nombreuses taxes moins visibles ont été créées ou envisagées. A titre d’exemple, il s’agit notamment de la taxe additionnelle à la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules, de la taxe annuelle sur la détention de véhicules particuliers polluants, taxe de