Notes sur l'école des filles de marie duru-bella
Chapitre IV:
Les inégalités d'aptitude ou de réussite sont-elles lié au facteur biologique?
Duru-Bellat souligne que certains chercheurs ont analysé le fait que les garçons sont légèrement inférieurs aux filles jusqu'au CM1 puis légèrement supérieurs par la suite en terme d'intelligence (selon les tests d'intelligence qu'ils ont effectué). On observe une supériorité des filles dans le domaine verbal, nette surtout pendant la petite enfance, et une supériorité des garçons plus tardive (surtout à partir de 12-13 ans), et nette seulement à partir de l'adolescence, dans les aptitudes spatiales et visuelles. Page 64
La supériorité en matière de qualité verbal des filles est légère tandis que la supériorité en matière d'aptitudes spatiale des garçons est un peu plus présente. Selon Duru-Bellat il est reconnut que les filles acquièrent le langage et la lecture plus tôt que les garçons. Elle explique que selon les scientifiques il faut avoir une approche prudente au niveau de la question du biologique étant donné que la socialisation de l'enfant commence dès sa naissance. On peut dire que le "naturel" serait effacé, ou dirigé, pendant la socialisation primaire. De plus il faut souligner que la socialisation des filles n'est que très rarement la même que celle des garçons et vice versa(voir le cours de psychologie de L2). Partant du fait que les hémisphères gauche et droit du cerveau ne sont pas fonctionnellement équivalent (le cerveau gauche étant dominant pour les aptitudes verbales, le droit pour les activités non verbales), on admet comme hypothèse que le cerveau des hommes serait plus asymétrique que celui des femmes, autrement dit que la différence entre l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit serait plus grande chez l'homme que chez la femme; ceci expliquerait la supériorité des secondes pour le verbal et leur infériorité spatio-visuelle. Page 66
Duru-Bellat explique que selon Vidal la recherche sur les