Ne désire-t-on que ce dont on manque?
Plan:
I - On désire ce dont on manque
-Definition de désir selon platon shopenhauer
-Désir: recherche d'un objet
-Désir: illimité jamais assouvi (se déplaçant d'un objet a un autre)
-Le désir et la nature de l'homme: La psychanalyse montre que nous désirons ce que les autres désirent
-La désir tente de combler un manque initial (lacan et le manque de l'autre)
-Société: Vecteur du désir avec le mimetisme, le manque des autres devient sien
-La consommation: Désirer ce qu'a l'autre a travers la consommation
II - On peut désirer ce dont on ne manque pas
-Positivité du désir: désir producteur
-Le désir précede l'objet et le produit
-Une chose nous manque car elle est l'objet du désir
-Le désir recherche moins l'objet que le fantasme qui lui est lié
-Les désirs liés au besoin: la survie, les désirs naturel (épicure)
-Les désirs de santé bonheur etc...: Désir de conservation de ces états (alors qu'il n'y a pas de manque)
-Epictete: désirer ce qui nous manque entraine peu de chance de satisfaction, ainsi il faut désirer ce qui ne nous manque pas
ou bien;
Ne désire-t-on que ce qui a du prix pour autrui ? Cette formulation de la question suppose une exclusivité, dans l'objet de nos désirs, d'un rapport constant à autrui, et d'une dépendance de nos désirs à ceux d'autrui. Ce que l'on désire doit-il être ainsi subordonné uniquement à ce en quoi autrui pose une valeur ? Autrement dit, peut-on désirer une chose qui n'est pas désirable à nos yeux ? Seul le désireux compulsif semble être capable de substituer, comme visée de son désir, tout à n'importe quoi, et c'est en cela qu'il peut y avoir maladie. L'introduction d'autrui dans la problématique du désir va nous amener à un rapport, un aller-retour entre cet autrui et le Moi.
1. La place du désir dans l'Homme, et son rôle dans le rapport à autrui
2. Le problème de dépendance que suscite le désir de reconnaissance par rapport à autrui
3. Une relative