Lévesque, trudeau et l'essence de la politique
Guy Laforest commence en disant que la comparaison entre Trudeau et Lévesque « ne tourne pas vraiment à l’avantage du fondateur du Parti québécois ». En premier lieu, Laforest fait valoir sa thèse en faisant ressortir le fait que Lévesque n’est pas un dur à cuire. Il démontre à l’aide d’une citation de Gérard Fillion que Lévesque n’avait pas l’instinct du tueur, « Si Lévesque avait eu l’instinct du tueur comme Duplessis, il aurait assené le coup de grâce. Mais il était trop fair play pour frapper un adversaire au plancher. Celui-ci a récupéré et a repris sa revanche ». Laforest sépare ses arguments en commençant par ceux qui sont en faveurs de Lévesque. Il dit que Lévesque est un grand démocrate et qu’il a toujours défendu les droits des minorités et c’est par la suite qu’il sort ses arguments qui prouvent que Lévesque était un peu « mou ». Il fait ressortir le fait que Lévesque s’avoue vaincu en utilisant les propos de Pierre Bourgault, qui l’accuse d’avoir courbé l’échine face à Trudeau. En commençant ainsi par parler de ses exploits et non de ses défaites, Laforest met l’accent sur l’échec de Lévesque. Ensuite, Laforest présente l’éthique de conviction dont Lévesque fait preuve. Il commence par présenter l’éthique de conviction en donnant une