analyse de pratique
J’ai effectué un de mes stages dans un centre de rééducation fonctionnelle. Ce centre accueil des enfants âgés entre 0 et 18ans, pour une prise en charge multidisciplinaire intégrant soins, rééducation intensive, scolarité ainsi qu’un accompagnement éducatif et psychologique.
Une majorité des enfants hospitalisés présente des pathologies neurologiques, orthopédiques, traumatologiques, des séquelles de maltraitances, ainsi que des maladies dégénératives.
Ces pathologies lourdes entrainent souvent des hospitalisations longues allant de quelques semaines à plusieurs années.
Durant ce stage j’ai pris en soins un petit garçon âgé de 10 mois, Kylian, qui était présent pour des brulures graves allant du dos aux jambes ayant nécessité une colostomie. Ces brulures avaient été causées par ébouillantement. Les parents ont été mis en cause par la justice, ce garçon a donc été placé dans une famille, et les parents ont pour le moment interdiction de rendre visite à leur fils, jusqu’à ce que le tribunal prenne une décision.
Alors que j’étais d’après-midi, et que j’allais retourner à l’infirmerie après un soin effectué, un homme m’a interpellé devant les ascenseurs pour connaitre le numéro de la chambre de son enfant Kylian, et que si il fallait je pouvais l’accompagné durant la visite.
Vu que c’était un des patients que je prenais en charge je savais qu’il ne pouvait pas lui rendre visite, je lui explique donc avec le plus de tact possible qu’il n’a pas le droit d’être seul avec son fils n’y même de le voir.
Il me contourne pour aller à la recherche de la chambre de son fils et se met à crier qu’il a jamais fait de mal à son fils n’y lui ni sa femme, qu’ils l’aiment énormément et qu’ils seraient jamais capable de faire ça, que c’était un accident et que la justice se trompait, que nous n’avions pas le droit de lui faire ça, qui étions nous pour l’empêché d’aller voir son enfant.
J’essaie tant bien que mal de lui expliquer que cette décision