Les vagues
Virginia Woolf, Les Vagues
Cette approche du roman de l’écrivain anglaise se dessine dans le sens de lectures de citations, que je vous demande d’éclairer, et aussi dans la perspective d’une tentative de perception de l’identité inscrite dans le temps qui s’écoule inlassablement, comme viennent s’échouer les vagues sur le rivage…
1. Expliquez en vos mots la manière dont vous avez perçu le roman. Ne faites mention dans votre réponse d’aucune subjectivité, si ce n’est dans la qualité de votre expression.
2. Quelle vérité poursuivent les personnages ? quel moyen utilise Bernard en particulier pour l’atteindre ? Y parvient-il ?
3. Expliquez le titre du roman.
4. Quel est le sens des interludes ?
5. Lors de leurs retrouvailles à Hampton Court, Bernard évoque la fleur placée dans le vase le soir où ils dinaient avec Perceval ; il explique que celle-ci est « devenue une fleur faite de six vies. » Expliquez.
6. Tous les monologues ou dialogues du livre sont-ils identiques ? Expliquez.
7. Comment s’imbriquent-ils par rapport aux événements, par rapport au temps qui s’écoule ?
8. En quoi ces six vies pourraient-elles être associées à la vôtre, présentement ?
9. Voici plusieurs passages du livre que je vous demande de commenter avec nuance :
- « L’univers où nous vivons est dépourvu de stabilité. Qui nous dira le sens secret des choses ? Qui peut prévoir la courbe d’un mot, une fois lancé ? » (p. 120, Bernard)
- « Nous ne sommes que des silhouettes, des fantômes creux qui bougent dans un brouillard sans décor. » (Neville, 124)
- « Que valent mes histoires ? Ce sont des petits jouets que je façonne, des bulles de savon que je souffle, des anneaux de fumée qui s’enlacent. » (Bernard)
- « Qu’allons-nous faire du temps infini qui s’écoule devant nous ? » (Neville)
- « Le langage ment. […] cris sauvages, inconséquents et faibles qui nous échappent quand nous tentons de parler, quand nous raisonnons, quand nous prononçons ces