Les jeux dangereux de récréation
Source principale : Guide « Les jeux dangereux et les pratiques violentes », ministère de l’éducation nationale.
Depuis plusieurs semaines, on assiste à une recrudescence des jeux dangereux dans les coures de récréation. Petit pont, tomate, jeu du foulard, sont autant de jeux pratiqués par ces enfants âgés entre 6 et 20 ans qui mettent leur vie en danger et celle des autres. Ainsi, en 13ans, 300 enfants sont décédés du jeu du foulard.
Quels sont les moyens de communication mis en place pour lutter contre cette augmentation des décès liée aux jeux dangereux ?
• Les jeux de non oxygénation
Egalement appelés jeu d’asphyxie, de strangulation ou de suffocation, ces jeux consistent à freiner l’irrigation sanguine du cerveau, en comprimant les carotides, le sternum ou la cage thoracique. Ces compressions donnent à l’enfant une sensation intense et lui permettent d’avoir des visions pseudos hallucinatoires. Ainsi, le jeu du foulard a tué depuis le début de l’année 13 jeunes, et de nombreux autres ont été victimes d’arrêts cardiaques, ou de comas.
• Les jeux d’agression
Les jeux d’agression désignent l’usage de la violence dite gratuite, d’un groupe envers un autre et sont divisés en deux catégories. Les jeux d’agression dits intentionnels, tels que le jeu de la cannette ou du petit pont massacreur sont les plus répandus. Les jeux dits contraints consistent à tabasser un enfant qui a été désigné et qui ne souhaitait pas participer à ces « jeux ». Parmi les plus connus, on retient, le jeu de la couleur qui consiste à frapper l’enfant qui porte le plus de couleur sur lui.
• Quelles sont les motivations de ces enfants ?
Ces pratiques touchent principalement les enfants âgés entre 4 et 20 ans, quelle que soit leur catégorie sociale. Selon une étude réalisée en 2007 par l'institut TNS-Sofres auprès de huit millions d'enfants âgés de 7 à 17 ans, 26 % se seraient déjà vu proposer de telles