Un constat alarmant Le stress lié au travail a des conséquences sur le salarié, l’entreprise et la société. Le salarié se présente ainsi comme la première victime du stress (1). L’entreprise et la société sont, quant à elle, victimes par les coûts (2). 1 - Le salarié, première victime du stress. Le stress professionnel en France est un mot à la mode employé pour désigner des états divers (coup de fatigue, surmenage…). Un tel emploi montre la subjectivité du stress ; il n’a pas des effets identiques sur chaque individu. [...]

[...] Deux idées sont à retenir. Premièrement, le présentéisme serait un phénomène entraînant des coûts beaucoup plus importants pour l’organisation que l’absentéisme : 2 à 3 % d’individus s’absentent du travail pour des troubles d’ordre psychologique alors que 40% de ceux qui restent au travail présentent des signes de détresse psychologique élevée ( Brun, Biron, Martel,& Ivers, 2003). Deuxièmement, le présentéisme explique son coût par la réduction de la productivité: la productivité d’un employé peut être réduite de 33% ou plus en raison du présentéisme. [...]

[...] Le stress est donc une faculté d'adaptation du corps. Hans SELYE est à l'origine des théories biologiques actuelles du stress. Son concept de Syndrome Général d'Adaptation en 1935 nous permet d’expliquer sous quelles conditions et par quels mécanismes un état de stress peut aboutir à des pathologies. L'organisme réagit en trois phases. La première phase est la réaction d'alarme qui se produit face à une situation évaluée comme stressante. Des hormones sont libérées : ce sont les catécholamines. Elles provoquent des modifications qui ont pour but de préparer l’organisme au combat ou à la fuite (par exemple augmentation de la fréquence cardiaque). [...]

[...] L213-1 et suivant) ou le travail posté (art. L. 231-3-3)) ou relatives aux relations de travail (ex. : interdiction du harcèlement moral (Art. L. 412-2)). D’autres voies d’action peuvent être explorées comme les