Le stress: modèles
→ D’une part, il peut être considéré comme un agent ou un stimulus qui va entraîner une manifestation due au stress.
→D’autre part il est aussi considéré, non plus comme un agent, mais comme le résultat de l’action de l’agent (« être stressé »).
Ces deux positions reflètent deux orientations pour définir le stress. La première s'appuie sur des conceptions biologiques et physiologiques où le stress est considéré comme une source de nuisance, alors que la seconde, psychologique, considère le stress comme une variable relationnelle entre l'individu et la situation.
Il existe donc, comme dit précédemment, un grand nombre de modèles.
-Un des premiers modèle axé sur le physiologique, aujourd’hui dépassé → Selye (1956)
-Lazarus & Folkman
1-Le modèle de Selye : Le syndrome Général d’Adaptation (1956)
Selye définit le stress comme un syndrome d’adaptation général ou comme la réponse non spécifique de l’organisme à toute perturbation. De manière générale, le stress représente donc la réponse de l’organisme aux exigences de l’environnement. Il a pour objectif de rétablir l’homéostasie (c’est à dire l’équilibre entre l’individu et l’environnement)
3 étapes :
-la réaction d’alarme : mobilisation des ressources hormonales
-la phase de résistance et d’adaptation : période de compensation avec une recharge des moyens de défense
-la phase d’épuisement : lorsque les ressources ne sont pas suffisantes ; si l’agression persiste en durée et en intensité, l’organisme perd ses ressources adaptatives et les conséquences sont négatives.
Quelles sont les limites de ce modèle ?
→ Ces conceptions physiologiques reposent sur un schéma stimulus-réponse critiquable car elles ne prennent pas en compte les variations interindividuelles. Ces conceptions définissent l'individu comme passif face à une situation stressante et n'intègrent pas de