Le pére goriot l'enterremnt
Thème : L’enterrement du père Goriot
Situation du passage : Le père Goriot vient de mourir après une agonie solitaire, seul Eugène l’a accompagné dans ses derniers instants. Il en est de même pour la cérémonie qui a été vite expédiée par le clergé.
Problématique : En quoi ce dénouement est-il une ouverture ou un commencement ?
Analyse littéraire :
I) La mise en terre du père Goriot (1er paragraphe)
-le registre réaliste apparait dans la précision du vocabulaire : « corps, corbillard, fossé, bière, tombe » et dans la mention de lieu réel comme le cimetière du Père Lachaise.
-« deux voitures armoriées mais vides » montrent le règne des apparences c’est-à-dire la noblesse extérieur des gendres qui cachent leurs absences de sentiments, de plus cette présence fantomatique appartient au registre fantastique.
-les nombreuses indications des temps « au moment où », « à 6h », « aussitôt que », soulignent la rapidité des événements : excepté pour Rastignac, il s’agit d’en finir au plus vite. Le verbe « disparurent » le vérifie tout en montrant l’étrangeté du départ des serviteurs.
-« la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant ». Le réalisme est présent dans la donnée financière et dans la critique sociale : l’attention qu’on vous porte est proportionnelle à votre richesse. Par ailleurs la dernière dénomination de Goriot dans le roman est le « bonhomme » ce qui résume le personnage dont le destin est clos et met l’accent sur sa générosité. Rastignac est nommé « l’étudiant » ce qui le rattache une dernière fois à la pension Vauquer.
-« Quelque pelletées de terre sur la bière pour la cacher » montre encore une fois que l’enterrement est expédié et que Goriot est condamné à l’oubli.
-La demande de pourboire est un élément réaliste. Cette dernière humiliation de Rastignac révèle sa misère mais est aussi un élément déclencheur. On le voit par l’emploi du verbe détermina par la dernière fois qu’il est