Solitude lamartine, père goriot
Tout d'abord, dans L'Isolement de Lamartine, le personnage se sent exilé (étranger) sur la terre «pourquoi resté-je encore sur cette terre d'exil» et pense que cette terre n'a rien en commun avec lui : «il n'est rien en commun entre la terre et moi, il semble éprouver un désir de vivre ailleurs et un sentiment de mal être et d'isolement (mise à l’écart du poète) comme le titre du poème l'indique.
Le tableau de Friedrich présente d'une certaine manière le romantisme en général et la solitude en particulier : Le personnage représenté ici reste à l'extérieur du monde qu'il contemple. Il regarde du dehors le monde dont il est exclu, cela donne un sentiment d'abandon au personnage. On voit qu’il n’y a aucune autre présence humaine, la nature accentue ce sentiment du fait de sa grandeur par rapport à l'humain.
On retrouve ce même thème en lisant la dernière page du père Goriot : sa mort marque la fin de l'éducation d'Eugène et se retrouve désormais seul face à la vie, en position d’adulte : «il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme». Le destin du père Goriot a contribué à l'évolution (mentale et sociale) d’Eugène. C'est le point de rencontre d'une vie qui s’achève et une autre qui commence.
Enfin, Dans La confession d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset, Octave ne parvient ni à oublier ni à surmonter la trahison de sa femme, il est désespéré, il souffre et a du mal à confesser. Cette mélancolie inconsolable s'oppose à la représentation de Madeleine qui selon lui est pleine d'espérance et de bonheur comparée à sa situation, les expressions «je ne peindrais pas une jeune fille rêveuse, un livre entre les mains», «cette Madeleine dans les larmes a le sein gonflé d'espérence» et «ce n'est pas là la mélancolie» le