Le moyen-orient, une zone d’instabilité
Le président américain George Bush reproche à Saddam Hussein une violation caractérisée du droit international c’est-à-dire l’invasion du Koweït par l’Irak : « troublée par l’odeur du diesel et le grondement des chars blindés ».
Il lui reproche également d’être à l’origine de cet acte : « dictateur qui a ordonné l’invasion du Koweït » mais aussi parce qu’il est : « un dictateur » d’aller à l’encontre de ce nouvel ordre international démocratique :
- « L’Irak a pillé le Koweït… otages » sous-entendu il aurait commis des crimes de guerre : manière de voir en S. Hussein la figure du Barbare qu’il faut combattre.
- « des milliers d’irakiens… Kurdes », là Bush rappelle des exactions, réelles, du dictateur irakien contre sa propre population et les divers groupes ethniques et religieux qui la composent. L’Irak de Hussein était bien une dictature policière sanglante qui a commis de véritables crimes contre l’humanité avec le gazage des populations kurdes ici évoqué.
2. Qu’envisage George Bush comme réponse et de quelle manière construit-il cette réponse ?
Bush fait preuve de fermeté et refuse net l’action irakienne : « l’annexion du Koweït ne sera pas acceptée ». Pour lui, seule une action militaire peut mettre fin à cette aventure : « Les États-Unis ont envoyé » des forces militaires dans la région [en Arabie
Saoudite principalement] pour faire appliquer les sanctions [comprenez, un embargo de l’ONU] » ; les USA envisagent donc une guerre de libération du Koweït contre l’Irak mais la manière a son importance. Il ne s’agit pas d’une guerre américaine mais d’une guerre internationale contre l’Irak, dans le cadre du droit international et du multilatéralisme avec un mandat d’action explicitement accordé par l’ONU et une action conduite dans le cadre d’une coalition, d’un regroupement de pays : « c’est aussi le point de vue de chaque koweïtien, de la Ligue Arabe et des Nations Unies… C’est l’Irak contre la