Les cowboys fringants, dans leur chanson « Plus rien », nous montrent l’insouciance des humains par rapport à l’environnement. En créant une fin du monde, ils arrivent à nous faire comprendre que l’environnement se dégrade à cause de nos gestes. La fin du monde imaginée nous fait réaliser que l’apocalypse est sur le point d’arriver. « Je suis maintenant le dernier humain de la terre », « Il ne reste que quelques minutes à ma vie ». Ces phrases précisent la fin du monde imminente. En mettant le pronom « ma » au lieu du « la » pour le mot « vie », le locuteur met l’accent sur le fait qu’il est le dernier et que le temps est compté. Aussi, le champ lexical de l’apocalypse nous aide à comprendre que c’est un thème important. « État d’urgence », « pandémie », « détresse » et « mort ». Ces mots mettent l’accent sur ce thème. La répétition de « adieu l’humanité » à la fin de la chanson nous renseigne que c’est bel et bien fini. La fin du monde se rapporte aussi au fait que nous avons mis de coté l’environnement, ce qui a causé des catastrophes naturelles. L’énumération de problèmes environnementaux, tels que ``tremblement de terre, grande sécheresse, ouragan et incendie``, nous fait comprendre que nos actes ont de graves répercussions. Puisque nous avons oublié l’environnement pour mettre en premier plan des sujets plus profitables pour nous, à court terme, nous avons surement déclenché un compte à rebours menant à la fin du monde. Malheureusement, celui-ci risque d’être plus court que prévu.
Référence : Jean-Francois Pauzé, « Plus rien », La grand-messe, 2004, La Tribu.