Le gaz de Shiste
Gaz de schiste : Sous le terme impropre de gaz de schiste se cache une extraction non conventionnelle de gaz naturel contenu dans des roches sédimentaire argileuses très compactes et imperméables (les schistes).
Pour extraire ce gaz, il faut utiliser la technique de la fracturation hydraulique (ou « fracking » en anglais), qui consiste à injecter en grande quantité et à haute pression un liquide constitué d’eau, de produits chimiques et de sable.
A la suite d’une importante mobilisation la France a interdit cette technique par la loi du 13 juillet 2013, et abrogé du même coup les permis d’exploration qui avaient été accordés par le ministre de Jean Louis Borloo.
Les gaz de schiste sont surtout exploités aux Etats Unis depuis le début des années 2000, mais la ressource serait présente en grande quantité dans de nombreux pays, dont la France et la Pologne en Europe.
Parmi les dégâts environnementaux provoqués par cette extraction, la pollution de la nappe phréatique, les fuites de méthane à l’effet de serre puissant, la pollution liée aux trafics des camions et l’utilisation intensive de l’eau pour forer. Une enquête du New York Times a aussi révélé les risques accrus de radioactivité et de cancers.
Comprendre la Fracturation hydraulique :
Ce schéma ultra simplifié réalisé pour le site Sciences et démocratie permet de comprendre la différence entre l’extraction classique et l’extraction non conventionnelle du même gaz méthane (CH4).
Pour atteindre le gaz contenu dans les schistes, il faut forer jusqu’à plus de 1500 mètres dans la couche terrestre, puis mettre un drain horizontal, d’un à deux kilomètres de longueur, parallèle à la couche de schiste.
Afin de rendre la couche perméable, des fluides de fracturation sont envoyés sous très haute pression. Ils contiennent de l’eau, des produits chimiques et du sable.
Fracturation hydraulique : mode d’emploi Forer : un puits est foré pour atteindre la