Histoires de peintures daniel arasse
Dans le livre Histoires de peintures, Daniel Arasse nous fait part de sa passion, de son expérience. Il nous guide dans la compréhension de certaines œuvres et semble nous proposer une véritable démarche de l’historien de l’art. En effet, dans un grand nombre des chapitres qui compose ce livre, l’auteur nous met en garde contre des erreurs récurrentes qu’il a constatées et qui nuise à la qualité de son travail. L’interprétation d’une œuvre d’art quelque soit sa forme est personnelle, individuelle. Elle peut même transgresser le message de l’artiste.
Dès les premières lignes, l’auteur évoque l’émotion, les sentiments que peut engendrer la peinture. La peinture, l’art en général sont le discours de l’indicible. Daniel Arasse nous rappelle que le langage est impuissant dans ce domaine à exprimer ce qu’on ressent. L’historien de l’art nous décrit les impressions que l’œuvre d’art peut produire chez le spectateur. C’est un moyen de faire ressortir ce qui est enfoui au plus profond de chacun. Il illustre tout ceci à l’aide d’exemples personnels.
Il définit aussi deux types d’émotions.
L’une résulte d’un choc, de la surprise devant un tableau et l’autre d’une observation attentive de l’œuvre. Celle-ci permet de parvenir à la compréhension, la révélation et c’est à ce moment-là que « la peinture se lève » (Goncourt). La technique peut aussi être la cause de l’émotion.
Tout historien de l’art se doit d’observer, d’être proche de l’œuvre qu’il étudie afin de mieux la cerner.
L’art est un moyen permettant d’unifier dans une même représentation différents moments: on est à la fois dans le passé, le présent et le futur. La force de l’artiste est d’arriver ainsi à résumer une action qui a commencé dans le passé, qui se poursuit dans le présent et qui se réalisera dans le futur (cf. le tableau Le verrou de Fragonard).
C’est aussi un véhicule temporel car l’œuvre embrasse plusieurs