"Le droit du plus fort" Rousseau
Il pose le problème suivant :
Sous quelles conditions une puissance peut-elle être légitimé ?
Il parle ici des puissances physiques. Pour lui, le plus fort doit nécessairement transformé son pouvoir en droit, afin de le conserver et devenir une puissance. Autrui est obligé d'obéir aux puissances. Mais si c'est sous la contrainte, il peut refuser de se soumettre à cette obligation, puisqu'en utilisant la force, cette puissance devient illégitime. Il definit sa thèse dans la dernière phrase du texte : “Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes.” (l. 21-22)
Afin de répondre au problème, Nous allons expliciter ce que Rousseau aborde dans les différents paragraphes. D'abord, dans le premier paragraphe (l. 1 à 6), il définit pourquoi la force ne peut être légitimé par le droit. Puis il démontre cette thèse dans le deuxième paragraphe (l. 7 à 14) via un raisonnement par l'absurde : il prouve l'incohérence de l'existence d'un droit du plus fort. Enfin, dans la dernière partie (l. 15 à 22) Rousseau remet en cause la légitimité de ce qui se définit comme puissance et critique ce qui est à l'origine du droit du plus fort.
“Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître”, car tout être humain, de par sa nature veut évoluer, et cette évolution peut l'amener à surpasser l'autre. L'envie de surpasser autrui, d'atteindre une place plus importante dans la hiérarchie social fait iruption dans l'esprit de l'Homme et autrui, quel qu'il soit devient alors une menace pour l'actuel “maître”. Car tout être peut le surpasser et prendre sa place. La force seule ne suffit donc pas à conserver le pouvoir. C'est pourquoi elle doit se