theologie vs humanisme
Tout d’abord, Rousseau nous présente le profil d’un être humain en société et le compare à celui d’un être humain vivant dans la nature. Contrairement à sa situation dans la société, l’homme serait un véritable être libre dans la nature et il disposerait de tout ce dont il a besoin. Rousseau est très attaché au concept de la vie de l’homme dans la nature principalement par la liberté que celui-ci comprend. Selon lui, lorsque l’homme vie en société, il échange toute sa liberté contre la protection qui lui sera fournie par la monarchie. Pour Rousseau, cette idée est complètement absurde ainsi qu'une trahison au caractère humain de chaque personne : « Dire qu’un homme se donne gratuitement, c’est dire une chose absurde et inconvenable; un tel acte est illégitime et nul, par cela seul que celui qui le fait n’est pas dans son bon sens » (p. 64, troisième paragraphe) et « Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs » (p.65, lige 1-2). Ainsi, même si un roi le protège, la vie de l’homme appartiendra au monarque, qui pourra l’utiliser comme un esclave. En d’autres mots, selon ce philosophe, l’homme qui vit en société perd sa liberté. Il est important de savoir que pour Rousseau la liberté d’un individu n’appartient qu’à ce dernier et que personne ne peut la lui arracher. « On dira que le despote assure à ses sujets la tranquillité civile; soit; mais qu’y gagnent-ils, si les guerres que son ambition leur attire, si son insatiable avidité, si les vexations de son ministère les désolent plus que ne feraient leurs dissensions? Qu’y gagnent-ils, si cette tranquillité même est une de leurs misères? » (P.64, deuxième paragraphe). Contrairement à la vie en société, l’homme dans son état naturel ne doit pas, entre autres, donner ou offrir sa liberté à un être « supérieur » en échange de la protection. Lorsqu’il se bat, il se bat pour ses propres intérêts, il est libre de faire ses propres