Le clonage humain d bat
La science est en constante évolution et elle l’a toujours été. Elle nous a permis de nous faciliter énormément la vie et de découvrir les secrets de notre monde. Cependant, voilà un certain nombre d’années que la science va pour certaines personnes, plus loin qu’elle ne le devrait, entre autres avec la découverte du clonage. Les scientifiques ont essayé avec des bêtes et maintenant ils s’intéressent au clonage humain. S’interroger sur la moralité de la chose n’est pas leur travail, mais le nôtre en tant que philosophes. Le clonage humain est-il moral? Je vous expliquerai pourquoi il ne l’est pas, en développant deux aspects du clonage : le problème de droit et de devoirs ainsi que les problèmes de non-conformité.
D’abord, les droits et devoirs d’un clone. Nous convenons tous qu’un clone est un être vivant, or pouvons-nous aller plus loin encore et dire que le clone d’un être humain est un humain. Si oui, il bénéficierait des mêmes droits qu’un humain. Si non, ce n’est pas un humain, alors qui régira ses droits, devoirs et libertés. Le problème de la ségrégation fut une page sombre de notre histoire. Avec les clones nous pourrions y plonger de nouveau. Certains considéreraient les clones comme inférieurs à la race «pure» qu’est la race des Hommes originaux. Et puis, quel serait leur travail. Ils ne vivraient pas autant que nous (j’expliquerai pourquoi un peu plus tard), alors ils seraient condamnés à faire des emplois sans trop d’études. Le clonage humain causerait beaucoup de tensions dans notre système.
Ensuite, observons les problèmes de non-ressemblance que peuvent subir des clones humains. Personne ne nous garantit que lorsqu’il grandira, notre clone aura les mêmes valeurs que nous. Personne ne nous garantit non plus qu’il sera aussi fort et bon que nous. Le clone est un être humain à part entière qui se développe comme un humain et apprend de ses expériences. D’après des études faites sur le clone d’une chèvre, celui-ci ne survit pas autant