Le clonage
Si l’on parvenait se perfectionner dans le domaine du clonage humains et donc à donner naissance à des clones humains viables, il se poserait de toute façon de nombreux problèmes d’ordre éthique, religieux, scientifique, morale.
a) Les dangers physique
Bien que l’idée de cloner puisse paraître intéressante, il faut rester prudent puisqu’on ne connait pas encore toutes les conséquences que le clonage pourrait avoir à long terme. Certains scientifiques voient le clonage comme la fin de la loterie génétique et même comme une dégénérescence de l’espèce humaine. Ainsi, il vaut peut-être mieux appliquer le principe de précaution, et attendre d’avoir étudié précisément sur plusieurs générations des animaux clonés avant de tenter l’expérience sur l’Homme.
Beaucoup considèrent que l’on ne peut pas faire courir à un clone humain le risque de naître malformé ou de présenter des troubles immunitaires. En effet, il est inimaginable de devoir euthanasier un humain cloné comme on l’a fait pour Dolly (brebis) alors qu'elle n'avait que 6 ans.
b) Les derives
Le clonage pourrait être utilisé de façon abusive, à des fins immorales. En effet, il pourrait servir à mettre en œuvre une volonté d'améliorer l'espèce humaine : l’eugénisme. On pourrait cloner des personnes particulièrement intelligentes ou ayant de grandes capacités physiques, dans le but de créer une certaine élite.
L’autorisation du clonage humain pourrait engendrer la mise en place d'une sorte de « marché du clone ». L’argent en jeu pourrait en effet primer sur les intérêts médicaux, au risque de voir se developper différents trafiques autour du clonage
Dans le cas d’une application médicale et thérapeutique du clonage dit « reproductif », l’enfant né pour sauver son donneur malade serait vu comme un « réservoir d’organes ». Il se pose alors un problème étique de la finalité de la personne créée en laboratoire. L’enfant n’est pas forcément