Le cercle des poètes disparus
A Welton, un rigide collège américain pour garçons, surgit un nouveau professeur de lettres, Monsieur Keating. Lui-même ancien élève, ce dernier a pris soin d'amener dans ses valises son enthousiasme, sa passion pour la vie et la poésie, et va être le premier à donner le droit à ses étudiants de penser par eux-mêmes. Autrement dit, à sortir du moule qui leur imposé. Bouleversant les règles établies et mettant en péril le contrôle exercé sur ces jeunes adolescents « sans cervelle », le professeur Keating sera leur source d’inspiration et le souffle de motivation dans le cœur des jeunes gens. Il les aidera à se découvrir eux-mêmes et à tracer leur propre voie.
Ce livre est le symbole de la pensée épicurienne au sein de la littérature contemporaine. Sans pour autant entrer dans les stéréotypes, ce livre nous dit comment vivre et savoir vivre. L’hymne au libre - arbitre et à la quête de soi transparaît en filigrane tout au long du roman.
N.H. Kleinbaum dépeint le milieu estudiantin des années 60 d'une manière pertinente et juste. Les personnages sont attachants et réalistes. Ce livre vaut vraiment la peine qu'on s’y attarde, en prenant soin de se libérer des images laissées par le film, que la plupart auront certainement vu avant.
Cette histoire très émouvante mérite d’être considérée comme ce qu’elle est : une leçon sur la vie et sur le destin que chacun a le droit de se choisir. Plein de bon sens, le texte est riche de vérité.
N'hésitez-pas. Ce livre n'est pas très long. Et si vous savez « lire », c'est-à-dire, vous imprégner d’un roman et de ce qu'il nous confie de manière implicite, autrement dit ne pas seulement parcourir les lignes, alors vous ne regretterez pas d'avoir découvert celui-là…