Dans un collège américain réputé où tradition, honneur, discipline et excellence sont les bases de l’enseignement, un nouveau professeur de littérature, John Keating, va communiquer sa passion de la vie et de la poésie à ses élèves. Comment ce pédagogue peu orthodoxe réussira-t-il à bouleverser les règles établies ? « Carpe Diem » ! Ce professeur de lettres était membre d’un groupe de poètes anonymes appelé « Le Cercle des poètes disparus ». Citation : « Ces poètes disparus consacraient le temps dont ils disposaient à extraire la moelle de la vie. C'est une phrase de Thoreau que nous citions au début de chaque réunion ». Inopinément, un drame va survenir et entrainer la chute de Keating, un héros de la vie et de la poésie. « Le Cercle des poètes disparus » ou « Dead Poets Society » est tout d’abord apparu sur le grand écran en 1989. Avec ce scénario, Peter Weir a renversé des centaines de milliers de spectateurs et a reçu 2 Oscars. Ce film fut d’une telle qualité qu’un an après sa sortie dans les salles N. H. Kleinbaum décida de le mettre sur papier, un extraordinaire récit dramatique édité à Paris en 1990.
Premièrement le ton du roman est fantastique, je ris à l’humour de Keating tout comme je suis triste dans les moments sombres.
Ensuite, j’apprécie m’identifier aux personnages. Ici, un groupe d’adolescents à la fois attachants et réalistes. Prenons Todd Anderson et Neil Perry. Todd est réservé, vit dans l’ombre du brillant parcours de son frère aîné et ne trouve pas sa place dans la vie. Neil n’a pas le droit à l’erreur. Son père autoritaire n’accepte de lui aucun écart, son destin est déjà tout tracé.
Mais que vise Keating? Transmettre l’idée de rupture dans le quotidien ! Grâce à cela Todd va prendre confiance en lui tandis que Neil, va préférer mourir plutôt que de se soumettre à un avenir qui ne lui convient pas. Nous découvrons alors une leçon sur la vie et sur le destin que chacun a le droit de se choisir. Une remarquable morale, voilà ce qui me