La santé holistique
Au-delà de la parole et derrière le regard, trouver le chemin de l’être, ce qui fonde sa vie. Pendant quelques minutes, quelques heures parfois, nouer des fils. Retrouver l’autre, dépouillé de ses artifices, ceux qui permettent de vivre en société, avec ses codes, ses valeurs et ses mensonges. La quête d’une possible guérison est un chemin parmi d’autres pour s’apprivoiser mutuellement. Puisqu’on s’y dénude, au propre comme au figuré, devant celui supposé porteur du sens de la maladie.
J’ai appris que l’homme est un tout indissociable : physique, psychique et social ; et que la souffrance ne saurait se suffire, pour être soulagée, d’une prescription savante.
Qu’est-ce que guérir ? Sinon découvrir un sens. N’est pas malade n’importe qui, ni à n’importe quel moment ; et le diagnostic posé par la médecine scientifique ne peut ignorer l’histoire de la personne, ses valeurs, ses échecs, sa façon d’aimer et les deuils qu’elle a dû faire… ou n’a pu faire.
L’O.M.S. considère la santé « non seulement comme l’absence de maladie mais comme un état de complet bien-être physique et moral ».
La santé ne peut donc se décrire que dans la globalité d’une existence. Peut-on se soigner sans argent ? Le malade peut-il participer à sa guérison s’il a faim ? Mon frère, ma soeur, peuvent-ils vouloir vivre si l’amour est bafoué, si la fierté est blessée, si la confiance est trahie ? Alors, seulement, ceci étant posé, nous cheminerons ensemble.
Richard