La relation de communication
J’ai pour ambition de devenir cadre de santé, ayant un caractère calme, respectueux, réfléchi, humain et réaliste, avec une remise en question permanente.
Dans ma perception de la vie il me semble que chaque être doit avoir une chance de vivre ou survivre, par ses valeurs et ses faiblesses.
Une étape à franchir dans le cadre de ma formation où je me suis retrouvé dans une
Institution de femmes qui présentent divers troubles psychomoteurs.
Ce service accueil 21 patientes, âgées de 25 à 68 ans, souffrant de handicap intellectuel moteur ou somatique grave « parfois associés ».
Une grande partie : - environ 70% de ses patientes est en hospitalisation suite à la demande
D’un tiers,
- 25% sont en placement libre,
- 5 % en placement d’office.
L’équipe soignante se compose d’un cadre de santé, de trois infirmiers, de neuf A.M.P, de quatre aides soignantes, et de deux agents de service, qui ont pour rôle un accompagnement psychothérapeutique parfois à long termes.
Mais il semblerait qu’ici, le respect de l’être humain n’existe pas toujours.
1ère Partie - Description de la situation :
D’un point de vue social l’homme en général est un être de communication au delà des paroles il y a beaucoup de choses qui font actes de communication.
Elle est essentielle et vitale pour constituer son identité personnelle et sociale, l’homme a besoin des autres, la communication est intentionnelle, elle ne se fait pas au hasard, mais en fonction des individus et des situations.
En ma qualité de stagiaire j’ai pu constater des actes de maltraitance envers les patientes.
Je prends l’exemple d’une patiente dont je m’occupais, Madame Lydia C., entrée le 21.02.2008 dans ce service, pour trouble du comportement, avec antécédent alcool et AVC, reconnue handicapée à 80%, dépression chronique, perte d’autonomie avec altération de la mobilité physique, aphasie de Broca (problème d’articulation des mots) et incapacité à réaliser seule ses auto