La notion d’inconscient introduit-elle la fatalité dans la vie de l’homme ?
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« la notion d’inconscient » ici expression qui équivaut à théorie de l'inconscient. On doit à Freud la vulgarisation d'une théorie de l'inconscient. La notion existait avant lui et souvent de manière précise (chez Leibniz, chez Schopenhauer, dans la tradition indienne à travers la théorie très riche des Tantra). Ce qui est neuf avec Freud, c'est que l'hypothèse est introduite en psychiatrie de manière systématique, avec une prétention de scientificité. On distingue chez Freud deux topiques, la première est fondée sur la censure et le refoulement. Il y a de l'inconscient parce qu'i y du refoulé. Par la suite, Freud en vient à montrer que le refoulé est seulement le sexuel refoulé. Dans la seconde topique Freud tend à rendre compte de l'inconscient en terme de conflit entre des instances qu'il personnifie : le moi, le Ca et le surmoi, il invente la pulsion de mort et la pulsion de vie.
« fatalité»
Quand on dit d'un initiative qu'elle a été fatale, c'est qu'elle a conduit un homme à la mort. La fatalité c'est donc ici un concours d'événements qui conduit de manière implacable vers une fin qui est un mal-heur. L'envers de la fatalité, c'est la chance, concours d'événements qui conduit à un bon-heur. Dans l'idée de fatalité est supposé que l'homme ne peut rien à ce qui lui arrive. "c'est la fatalité !" veut dire "que voulez vous, on n'y peut rien". Le terme de fatalité voisine avec celui de destin qui lui est plus précis dans le rapport au temps : le destin, c'est une ligne que suit une vie humaine, une ligne tracée par avance sur les grands rouleaux de la destinée. Le destin suppose que tout est écrit et que rien de nouveau ne saurait apparaître qui n'ait déjà été