La figure humaine en régime impressionniste, ses modalités et leurs modifications.
Tout au long du XIXe siècle, Paris incarne la modernité selon les rythmes de l’évolution économique et sociale. La ville fait alors face à des révolutions, des restaurations comme les grands travaux du baron Haussmann. Une instauration de nouveaux rapports de classe dans les conduites urbaines aboutie avec dans le même temps une forte industrialisation. Ce modernisme frappe le milieu artistique de manière brutale. Elle se caractérise en peinture par de nouvelles réalisations techniques et procédés compositionnels. Mais également par la favorisation de la représentation de la figure humaine dans cette nouvelle société émergente en saisissant l’homme dans ses activités à la ville comme à la campagne. Les peintres se détachent alors de l’Académie. Nous étudierons la figure humaine en régime impressionniste : ses modalités et leurs modifications. C’est à dire les particularités et les changements qui se sont opérés sur la figure humaine avec les artistes impressionnistes, soucieux de rendre compte de la vie contemporaine. Nous tenterons de développer ce thème en suivant certains artistes, notamment les impressionnistes qui formaient déjà bien un groupe bien avant qu’ils n’exposent conjointement pour la première fois en 1874. Tout en prenant en compte que malgré leurs liens, l’approche de la figure humaine diffère d’un artiste à l’autre.
Une transfiguration de la figure humaine apparaît dés le réalisme avec Courbet et plus particulièrement avec Millet qui seront les intermédiaires entre deux genres, académique et moderne. Ils créent une rupture avec l’académie qui va se renforcer avec le groupe impressionniste. En effet, les principes académiques imposés par Félibien en 1667 se voient rejetés par les artistes. Il ne s’agit plus de représentations idéalisées ou la facture s’efface au profit de la beauté visuelle.
Prenons l’exemple de l’Enterrement à Ornans de Courbet exposé en