1/ Scène de café : Brassaï photographe de la nuit parisienne et de la tendresse montre le monde dans son individualité. Il met en scène deux personnages pris sur le vif, immoralité dans un geste qui n’est pas figé. Nous pénétrons dans leur intimité, un instant heureux d’existence. Jeu des refards renforcé par l’effet d’écho des reflets ds le miroir,échange, partage. Ce cliché communique quelque chose d’universel il parle de l’humain avec ses caractères propres. La singularité des visages se détache de la masse sombre de l’ensemble. Pourrait-on envisager le noir comme une menace ?
2/ La tablée : Fritsch fascinée très tôt par l’Arts and Crafts anglais ce qui explique l’imagerie régulière et sérielle de ses sculptures. L’œuvre est impressionnante par ses dimensions et son sujet.Une enfilade de corps symétrique : 32 hommes identiques aux formes esthétiques simples archétypales et de gandeur nature, présentant des visages et des mains blanchâtres aui se rejoignent sur la table. Les personnages st traités de manières inexpressive et anonyme avec des coiffures standard similaires aux mannequins de vitrine. Leur apparence est aseptisée, ils ne présentent aucun trait individuel.
Le noir et blanc souligne la monotonie de la scène. Seule la nappe à motifs introduit un élément de réalité. L’ensemble procure une tension entre le familier et le surnaturel. Une sorte de vide insécurisant.
3/ Dialogmaschine : Kababov dessine un être hybride aux membres atrophiés se tenant de bout à l’extrémité d’une table. Le corps asexué présente des similitudes avec un insecte inquiétant en tension extrême, agitant ses membres supérieurs et semblant dialoguer avec un hors champ. Serait-ce une machine comme semble l’indiquer le titre ?
Caractère absurde de la situation. Le visage fantomique et sans vis se détache du fond. Economie des moyens d’expression : le graphisme est simple.
Problématique : Le comportement humain dans ses relations à l’autre :l’homme séducteur,